Une formation qualifiante et un foyer de vie pour des filles à Bamako, Mali

Suite à nos expériences respectives en Afrique, nous sommes convaincus que la formation scolaire est l´une des conditions essentielles pour ouvrir de meilleures perspectives aux jeunes dans l´un des pays les plus pauvres.

Pour cela nous avons construit en 2004 un foyer de vie et un internat scolaire pour des filles âgées de 8 à 18 ans et nous l’avons nommé “Jigiya Bon” ce qui signifie en langue locale “Maison de l’espoir”.

Le foyer de vie comprend:

  • Un logement pour 44 filles en chambre de quatre
  • Une maison avec une grande salle commune 
  • un atelier de couture
  • une salle avec six ordinateurs pour l’enseignement informatique 
La présidente de l'association malienne, Madame Virginie Moukoro avec des élèves.
La vie au centre

Les 44 filles du Centre Jigiya Bon ont entre 8 et 18 ans, sont logées, nourries et bénéficient de cours de soutien scolaire gratuitement. Elles fréquentent une école privée, ce choix permet une éducation de qualité dans des conditions optimum. En effet au Mali les écoles publiques recoivent généralement une centaine d´enfants par niveau, alors que notre projet privilégie une trentaine d´enfants par classe.

La prise en charge des filles comprend aussi l’éducation et l’information sur des sujets comme la santé, l’excision, l´accès à la citoyenneté. Les jeunes filles sont incitées à organiser activement leur rôle en tant que femme qui, d’après la loi malienne, ont accès aux mêmes droits que les hommes.

Certaines filles utilisent les machines à coudre pour leur formation et fabriquent les uniformes nécessaires pour leurs écoles. Selon la demande, elles fabriquent des modèles de sacs, pochettes, trousses, housses de couettes, draps, en vue de vendre cet artisanat local.

Concernant le foyer de vie, il est organisé par des règles collectives et d´entraide mutuelle.

Pendant les vacances elles peuvent rendre visite à leur famille. Selon l´éloignement, Jigiya Bon apporte une aide aux déplacements.

En outre, tous les salariés du centre sont inscrits à la sécurité sociale. Ils cotisent, ainsi que les filles, auprès d´une caisse maladie afin d´assurer pour tous l´accès à la santé.

Le terrain et la construction

Après une longue et persistante recherche de Ruth Hoffer, le maire du quartier Daoudabougou a mis à notre disposition gratuitement un terrain très approprié (1200 m2). Une maison déjà sur place a été renovée en une semaine et meublée provisoirement. Le 16 octobre 2004, les six premières filles sont rentrées. Grâce à de nombreux dons et à nos propres moyens, les fonds nécessaires à la construction ont été disponibles :

Un logement pour les filles (cinq pièces pour quatre filles) avec une véranda.

Une maison avec une grande salle commune (42 m²), un bureau, deux places pour l’encadrement et un petit débarras.

Dans la maison, qui existait déjà, se trouve maintenant la cuisine, le magasin et deux places pour le gardien/ concierge Kalifa et sa famille. On cuit surtout dehors sous un pré-toit et sous le manguier.

Le 23 décembre 2004 l’inauguration a été célébrée en présence du maire et de beaucoup d’hôtes (entre autres Ruth et Wilfried Hoffer, Gunthard et Leonie Weber) : quelle fête ! Nous avions réussi à mettre en oeuvre le projet de l’idée initiale jusqu’à sa réalisation au cours d’une seule année !

Les élèves dans la cour intérieure du centre.
>> Bildarchiv 2005: Das Leben im Centre
"Das Projekt „Häuser der Hoffnung“ unterstütze ich von Herzen gern, weil ich weiß, dass hier meine finanzielle Zuwendung direkt - ohne Umweg über eine Verwaltung – bei den Kindern in Mali ankommt. In den 10 Jahren seit der Gründung des Projektes ist ein kleines Wunder geschehen: im ärmsten Land der Welt ist quasi aus dem Nichts ein großes Schul- und Bildungszentrum für Kinder und junge Frauen entstanden. Mich beeindruckt vor allem, dass hier nicht nur von Deutschland aus eine Hilfe installiert wurde, sondern dass einheimische Partner gewonnen wurden, so dass das Projekt sich dem Bedarf und den Verhältnissen im Land jeweils optimal anpassen und nachhaltig wirken kann."
Felicitas Lehmann, Erfurt
Bilder 2008

Für die vergrößerte Ansicht klicken Sie bitte auf ein Bild.

Beispieltitel

Beispielbeschreibung.